Le code morse

Le code morse international


Inventé en 1832 par l’américain Samuel Morse, le code morse est un alphabet qui permet de transcrire un texte via une série d’impulsions longues et courtes produites par une lumière, des signes ou des gestes. Cet alphabet a notamment été inventé dans le domaine de la télégraphie.



Utilisation du morse


De nos jours, le morse est principalement utilisé par les militaires, dans l’aviation, pour la signalisation maritime et par les radioamateurs.

Il existe plusieurs méthodes pour transporter le code :

- Avec une impulsion électrique,

- Avec un signal radio allumé et éteint alternativement,

- Avec un flash lumineux visuel

Le morse utilise une méthode de simplification du codage qui consiste à coder simplement le caractère le plus utilisé (la lette « e » par exemple est codée avec un seul point •) et les autres avec un maximum de 4 signaux. Les chiffres de 0 à 9 sont codés avec 5 signaux, et les caractères plus complexes et les signes de ponctuation peuvent en contenir davantage.


Le morse dans le domaine militaire


L’avantage du code morse dans le domaine militaire est qu’il est plus facile de reconnaitre un son simple qu’un son complexe tel que la voix humaine notamment lors de parasitages fréquents en téléphonie.

Les navires de guerre positionnés à une faible distance entre eux peuvent être amenés à utiliser le code morse lumineux (le Scott) à l’aide d’un projecteur notamment en phase de silence radio pour ne pas être repéré.


Le morse dans l’aéronautique


Largement utilisé au début du siècle dernier, de nos jours ce sont les radiobalises qui émettent des signaux radiotélégraphiques automatisés de type NBD (Balise Non Directionnelle) codant un indicatif composé de deux à trois lettres, transmis en morse à intervalles réguliers


Le morse dans le service maritime


C’est au début du XXème siècle que naissent les premières liaisons radiotélégraphiques sans fil utilisant le morse. La conférence de Berlin attribue en 1903, la longueur d’onde de 600 mètres (500kHz) pour la transmission radiotélégraphique morse en mer et officialise en 1906 le signal d’appel de détresse SOS. Depuis le début des années 2000, la plupart des services maritimes ont cessé leurs émissions en morse, les satellites de communication ayant pris le relais. Les stations maritimes n’utilisent plus en morse que leur indicatif d’appel et leur fréquence d’émission.

Les bateaux ont souvent utilisé au siècle dernier une lampe pour communiquer en morse lumineux. Cette pratique étant devenue rare, elle reste cependant obligatoire pour devenir officier de la marine marchande dans plusieurs pays, dont la France.


Le morse en radioamateur


Utilisé dans le cadre du loisir, les radioamateurs bénéficient de fréquences allouées par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). L’obtention de la licence de radioamateur est différente d’un pays à l’autre. En France, la licence s’obtient avec une lecture au son d’un minimum de 13 mots par minute. Pour information, les opérateurs radio militaires sont capables de déchiffrer jusqu’à 40 mots par minute.


Représentation et cadence


Deux symboles « positifs » sont utilisés, appelés point et trait (ou « ti » et « taah »), et deux durées d’espacement, la coupure élémentaire entre signaux et l’espace séparant les mots. 

La durée totale d’émission d’un trait (y compris la coupure élémentaire entre signaux) détermine la vitesse à laquelle le message est envoyé, elle est utilisée en tant que cadence de référence. 

Un message simple serait écrit (où « ▄ » représente « ti » et « ▄▄▄ » représente « taah ») :



code morse




Voici la cadence du même message (« = » signifie « signal actif », « · » signifie « signal inactif », chacun ayant pour durée un « ti ») :

code morse


Conventions de cadence

Le rythme élémentaire est donné par la durée du point, le « ti ». Il se note par un point « . ». 

Un « taah » est conventionnellement 3 fois plus long qu’un « ti ». Il se note par un trait horizontal « – ». 

L’espacement entre les « ti » et « taah » dans une lettre à la longueur d’un « ti ». Il se note par le passage d’un symbole à l’autre. 

L’espacement entre les lettres d’un mot a pour longueur un « taah » (3 « ti »). Il se note par un espace. 

L’espacement entre les mots est d’au moins 5 « ti » (7 recommandés, comme ici). Il se note par une barre oblique « / ». 

Les personnes familières du morse écriraient donc « code morse » ainsi : -.-. --- -.. . / -- --- .-. ... . et le prononceraient « taahtitaahti taahtaahtaah taahtiti ti, taahtaah taahtaahtaah titaahti tititi ti ».

Le code morse international
Le code morse international


Apprendre le code morse


Différentes méthodes existent pour faciliter l’apprentissage du morse. Parmi les plus connues, il y a :

- La méthode Koch

- La méthode Farnsworth

- La méthode des voyelles – consomnes

- La méthode des consonances en « o » ou « on »

- Le tableau mnémotechnique

- L’arbre mnémotechnique de décodage

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